Il faut sauver Beynac et la Roque-Gageac
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Il faut sauver Beynac et la Roque-Gageac, un livre d’Anne-Marie Cocula-Vaillières
La vallée de la Dordogne a bien évolué au cours des siècles. Certains la pensent immuable ou voudrait qu’elle le soit mais ce n’est pas dans la nature des choses.
Sans remonter l’histoire géologique et la détermination de son cours par la formation des Pyrénées et du dépôt des sédiments molassiques, il n’est que se pencher sur la vie dans la vallée pour en être convaincu. Durant des siècles, les chemins passaient par les coteaux car la Dordogne envahissait bien trop souvent la vallée lors de ses fréquentes crues que pour les y établir.
Ce n’est que lorsque les barrages furent érigés et son cours dompté que la vallée de la Dordogne a commencé à servir de moyen de communication terrestre, que ce soit le chemin de fer ou les routes. Ce qui a bien changé la vie des périgourdins de la vallée dont les activités portuaires sont tombées progressivement en désuétude. Mais qui a par contre permis l’essor du tourisme dans cette magnifique région préservée.
Evidemment les infrastructures routières du début du XXème siècle se sont révélées inadaptées à l’évolution du traffic de la fin du XXème siècle et du XXIème siècle. Des aménagements étaient nécessaires à la fois pour préserver les sites, en particulier les villages et pour permettre à ceux qui le souhaitaient de venir en toute sécurité et sans retrouver les embouteillages citadins dans la vallée de la Dordogne du Périgord Noir.
Cela a été fait en beaucoup d’endroits mais il restait un point noir, le passage de Beynac avec tous les rebondissements que l’on connait tout comme celui de la Roque Gageac quoique moins délicat car non traversé par la route Bergerac-Sarlat.
Anne-Marie Cocula-Vaillières est une historienne de grand renom qui a réalisé sa thèse sur les bateliers de la Dordogne. Elle est en effet agrégée d’histoire, a enseigné l’Histoire des Temps modernes (XVIe-XVIIIe siècles) à l’université Michel de Montaigne-Bordeaux 3 dont elle a assuré la présidence de 1994 à 1999 et a présidé la conférence des présidents d’universités d’Aquitaine. Elle a écrit de nombreux ouvrages sur l’histoire de la Dordogne et du Périgord. La problématique de Beynac l’a inévitablement concernée et Anne-Marie Cocula-Vaillières a estimé de son devoir de la mettre en perspective et de donner aux Périgourdins et autres personnes impliquées les informations et les outils pour se saisir efficacement de ce sujet important et symbolique.
Dans ce livre, j’ai quelque peu et modestement accompagné Anne-Marie pour sa partie géologique et ai ainsi pu me rendre compte de sa grande compétence, de son attachement à ce pays de la Dordogne périgourdine et de sa capacité à vulgariser son propos.
Vous trouverez ci-dessous les couvertures, la table des matières et quelques bonnes pages de ce livre que je ne peux que vous encourager à lire. Vous pouvez vous le procurer pour la modique somme de 8€ chez l’auteur (cocula.annemarie@gmail.com) ou chez moi, j’ai quelques exemplaires en dépôt (jpaul.liegeois@gmail.com).
Pages 32 et 33 :
Pages 38 et 39 :
Pages 54 et 55 :