Georges en août 2015, à la fête de Malanières, qu’il adorait.

Georges Manière, figure emblématique de Vivinières, s’est éteint ce dimanche 21 août 2016. Il avait 90 ans. Georges est né aux Grèzes (Florimont-Gaumier) le 14 décembre 1925, second d’une fratrie de 4 enfants, avec Raymonde, sa grande sœur, Georgette, sa petite sœur et Rémi, le cadet. Ils étaient très proches. Aux Grèzes, avec Raymonde, en tant qu’aînés, ils ont beaucoup aidé leurs parents, ce qui l’a forgé au travail.

Le 11 octobre 1947, Georges a épousé Jeanne Lalande, de Vivinières, où désormais il a vécu. Ils y fêteront leur 62 ans de mariage, quelques mois avant la disparition de Jeannette le 27 mai 2009. De leur union sont nés Bernard et Jean-Claude et ils auront ensuite la joie d’avoir 4 petits-enfants, Séverine, Danielle, Eddy et Albin et plus tard encore 4 arrière-petits-enfants, Julien, Clément, Rémy et Corentin.

Toute sa vie, Georges a travaillé dur mais volontiers, que ce soit le tabac, le mouton, la vigne, le maïs et tant d’autres, c’est ça, la polyculture. Mais cela n’empêchait pas Georges d’avoir des passions non agricoles comme aller chercher les champignons, y compris les truffes, ou aller à la chasse à la palombe mais aussi danser ! Les bals, c’était son affaire !

Georges a toujours œuvré pour le bien de la commune : il a été présent plus de 30 ans au conseil municipal et a été pendant de nombreuses années le président du club des Aînés ruraux de Bouzic, devenus les Amis de Bouzic.

Ces dernières années, après avoir passé le flambeau de l’exploitation à Bernard, Georges aimait se promener dans Vivinières, aller voir la vigne, dont il était si fier, faire le tour de la Chenevière, s’arrêter sur le banc de la croix de la Soucre - le carrefour le plus important de Bouzic aimait-il dire- où tout le monde qui passait s’arrêtait pour le saluer ou pour tailler une bavette.

Georges, tu as eu une vie riche et tu nous as beaucoup enrichis. Tu vas nous manquer.

Les obsèques auront lieu en l’église de Bouzic, le mardi 23 août 2016 à 11h.

Georges, vers 1980.

Photo Pierre Soulillou