Le voyage des bénévoles du marché de Bouzic dans le Cantal

1er septembre 2012
samedi 20 octobre 2012
par  Jean-Paul Liégeois
popularité : 92%

Mise en ligne initiale : 27 septembre 2012, mise à jour avec des clichés transmis par Christiane Leca le 20 octobre 2012
www.bouzic-perigord.fr

Les bénévoles du marché de Bouzic sont partis dans le Cantal, le pays des volcans, des vaches salers et de la gentiane. Chouette !


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Tout a commencé, comme toujours, par un rendez-vous devant la cabine téléphonique de Bouzic, dont ça devient le rôle essentiel.
Le car nous a ensuite emmené à Gourdon, Souillac et Brive où un arrêt petit-déjeuner était programmé.

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Discours du maire dans le car


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Petit-déjeuner à Brive


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Après cette collation, tout le monde est déjà d’excellente humeur !


Nous avons ensuite repris l’autoroute vers Clermont-Ferrand avec sortie vers Bort les Orgues où nous sommes passés sur le barrage.

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Le barrage de Bort les Orgues


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Vue depuis le barrage vers Bort


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Et finalement, la petite ville de Bort


Jean-Paul, le géologue de service, explique que les orgues correspondent à la grande coulée de basalte, une roche volcanique, qui domine la ville en formant la colline à l’ouest. En se refroidissant, la roche se contracte et d’autant plus vite qu’elle est près de la surface, formant ainsi des colonnes distinctes ressemblant aux tubes des orgues. Ces basaltes sont liés au volcanisme âgé de quelques millions d’années qui a formé le grand volcan du Cantal, maintenant fortement érodé.

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La coulée de basalte formant les orgues de Bort.


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Les orgues de Bort vus comme on voit d’habitude un orgue d’église.


Nous arrivons à Riom ès Montagne où nous nous précipitons à l’Espace Avèze, rue de la Gentiane. Nous y sommes accueillis par une jolie guide qui nous explique tout sur la gentiane jaune et l’Avèze, apéritif fait à partir des racines de cette plante.

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Arrivée à Riom-ès-Montagne, rue de la Gentiane bien sûr !


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Nous sommes accueillis à l’Espace Avèze par une jolie guide, devant une maquette d’un buron et son environnement typiquement cantalou.


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Yvette et Claire sont ébahies devant l’histoire de la gentiane.


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Les bénévoles de Bouzic sont intéressés par cette grande fleur jaune.


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De la gentiane jaune en fleur dans le Cantal


La Gentiane


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Gentius, roi d’Illyrie sur une pièce de monnaie albanaise.

Le genre Gentiane, qui compte plus de 500 espèces est présente sur les cinq continents, mais la gentiane jaune (ou grande gentiane, Gentiana lutea L.), qui nous intéresse pour notre apéritif, n’est présente qu’en Europe, dans les régions montagneuses depuis le Portugal jusqu’aux Carpates.
Le nom de gentiane proviendrait de Gentius, roi d’Illyrie (ouest de l’ex-Yougoslavie et Albanie) qui règna de -180 à -168, et qui aurait découvert le premier les vertus curatives des gentianes.

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Une belle gentiane.


La Gentiane est une plante étonnante : elle vit de 10 à 50 ans, fait de 1 à 2 m de hauteur et comporte 40 à 120 fleurs et 1000 à 10000 graines par pied. Ses feuilles font de 20 à 40 cm de long et 10 à 15 cm de large. Elle vit entre 800 et 2500 m d’altitude. Inutile d’essayer de l’acclimater à Bouzic ! Et d’ailleurs, elle n’aime pas le calcaire. Elle fleurit de juin à août

Ne pas confondre la gentiane avec la vératre (Veratrum album L.) et l’absinthe (Artemisia absinthium L.). La vératre lui ressemble beaucoup mais a un système de feuilles alternées (opposées pour la gentiane) velues en dessous (glabres pour la gentiane) et surtout elle est hautement toxique ! L’absinthe diffère plus car elle a des feuilles très découpées et des fleurs jaunes de 0,5 cm (4 à 6 cm pour la gentiane).

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De la gentiane à gauche et de la vératre à droite.


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De l’absinthe.


Mais ce ne sont pas les fleurs qui servent à faire l’apéritif de gentiane mais les racines ! Le système radiculaire de la gentiane est formé d’un rhizome (souche courte) qui peut atteindre 5 cm de diamètre duquel part une racine principale tubérisée et qui peut s’enfoncer dans le sol jusqu’à 1 mètre ! Des racines secondaires en partent. La racine d’une seule gentiane pèse de 1 à 6 kg en général mais peut atteindre 10kg !

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Le système radiculaire d’une gentiane


Il faut donc arracher la racine de la gentiane pour confectionner l’apéritif du même nom.

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Arrachage de la gentiane dans le Cantal.


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Des racines de gentiane fraîchement arrachées.




La France est le principal producteur de gentiane jaune et l’arrachage de la gentiane en France se fait essentiellement en Auvergne. La production annuelle oscille entre 1500 et 2000 tonnes par an. Les gentianaires ou gençanaïres en occitan ne récoltent la gentiane jaune en un même lieu que tous les 15 à 30 ans afin de permettre son renouvellement naturel. De plus, seuls les racines des plants les plus âgés (ceux qui ont plusieurs tiges feuillées ou florifères) sont récoltées.

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Une équipe de gençanaïres de la belle époque avec leurs fourches du diable.


Depuis près de 50 ans, les "gençanaïres" auvergnats utilisent la "fourche du diable", longue de 2 mètres, terminée par deux dents et surmontée d’un marche-pied. Elle pèse plus de 15kg. Un gençanaïre peur récolter jusqu’à 250 kg de racines par jour. L’arrachage se fait quand il n’y a pas de neige, de mai à octobre. Les racines arrachées sont nettoyées, mises en sac de jute et descendues aux entrepôts. Elles y sont stockées ou séchées suivant que l’acheteur les veut fraîches ou sèches. L’Avèze utilise les racines fraîches alors que la Salers utilise les racines séchées.

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Notre guide à côté d’une fourche du diable.


La gentiane sert évidemment à fabriquer des spiritueux.
Par fermentation puis par distillation des racines, on obtient un alcool titrant 45° à 50°, c’est l’eau de vie de gentiane. C’est une spécialité du Jura et des Alpes, en France, Suisse, Italie et Allemagne.
Par macération des racines dans de l’alcool pendant plusieurs mois, on obtient une liqueur qui se boit surtout à l’apéritif. Elle titre entre 15° et 25°. Des extraits d’autres plantes sont parfois ajoutés pour en limiter le côté amer pour ceux que cette caractéristique rebutte. La Salers combine macération et distillation alors que l’Avèze est produite uniquement par macération.

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Les bouteilles des trois Salers.




L’apéritif gentiane aurait été été inventée et commercialisée en 1885 par Ambroise Labounoux à la Distillerie de la Salers. Elle eût du succès dans le colonies (pour lutter contre les fièvre comme la quinine) et localement dans les stations thermales auvergnates. Initialement à Montaignac-Saint-Hippolyte (Corrèze, NE de Tulle), la distillerie est maintenant à Turenne, toujours en Corrèze. Cette gentiane s’appelle Salers car la famille Labounoux s’approvisionnait en gentiane autour de Salers. Ce n’est plus le cas actuellement mais la gentiane de la Salers provient toujours d’Auvergne. La Salers existe en 16°, 20° et 25°. Cette dernière est plus élaborée mais moins amère. Pour la Salers, la macération dure quelques semaines et le liquide (infusion) est retiré pour mettre les racines restantes à distiller dans des alambics en cuivre d’où on recueille les distillats. Infusion et distillats sont ensuite mélangés et mis à vieillir en fûts de chêne pendant deux ans.

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Les bouteilles des deux Avèze.




L’Avèze a été mise au point en 1929 par un négociant liqueur auvergant, Émile Refouvelet. Il commercialise sa liqueur sous le nom d’Auvergne Gentiane en 1930 avec comme logo la bannière d’Auvergne. Depuis 1962, elle s’appelle Avèze et est produite depuis le début à Riom-ès-Montagne. Elle bénéficie du label des "produits du Parc naturel régional des volcans d’Auvergne". L’Avèze existe en 16° et 20°.
Pour l’Avèze, les racines sont triées, découpées, lavées, réduites "en cossettes" pour favoriser la macération. Les racines sont disposées dans le macérateur avec un mélange hydro-alcoolique ; la macération va durer 9 mois.

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Même les Marseillais apprécient la gentianne.


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Les bénévoles assistent à deux films explicatifs sur la gentiane.


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Ils sont tous très attentifs.


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Nettoyage de la racine de gentiane.


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Réduction en cossettes.


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Les racines en cossettes sont mises dans le macérateur.
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Michèle à côté d’un ancien et beau macérateur en cuivre.


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Racines fraîches coupées en macération (minimum 9 mois).
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Une gentiane locale.




Il existe également plusieurs petites distilleries qui vendent surtout leurs produits localement, et bien sûr la Suze, créée par Fernand Moureaux en 1889 (l’année de l’exposition universelle de Paris et de la Tour Eiffel) qui est fabriquée à partir de 50% de racines fraîches de gentiane sauvage et de nombreux autres extraits de plantes aromatiques. D’autres boissons amères contiennent également de la gentiane mais en minorité comme le Campari, le Noilly-Prat ou l’Amer Picon.

La gentiane est également cultivée vu la mécanisation impossible de l’arrachage des racines sauvages, le long repeuplement souvent aléatoire et des règlementations toujours plus strictes.
En France, 2 millions de plants cultivés pendant 6 à 7 ans fournissent 450 kg de racines par an. Les liqueurs ainsi produites de manière industrielles sont moins chères mais ne possèdent pas le même goût.

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Les racines de gentiane jaune renferment trois grands types de substances : des sucres, des pigments jaunes et des principes amers.

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-* Les sucres(gentianose, gentiobiose, saccharose, pectines) sont très utiles pour fabriquer soit des eaux de vie par distillation ou des apéritifs par macération.

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-* Les pigments jaunes (dibenzopyrones), qui donnent leur couleur aux boissons à base de gentiane, ont des vertus anti-dépressives très marquées.

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-* Les principes amers (gentiopicroside et amarogentine de la famille des sécoridoïdes) sont largement utilisés en pharmacie pour des boissons destinée à faciliter la digestion ainsi que pour leurs vertus tonifiantes. L’amarogentine est un des principes amers les plus puissants : même dilué à 60 millions de fois, son amertune est encore détectée !

L’amertume, typique des boissons à base de gentiane, est l’une des quatre saveurs révélées par les récepteurs du goût localisé dans la cavité bucco-pharyngée chez l’homme, l’acide, la salée, la sucrée et l’amère (les autres saveurs sont en fait révélées par des capteurs situés dans le nez (olfaction rétro-nasales) et dépendent donc de l’odorat ; Par exemple, c’est la langue qui détecte le sucré, mais c’est le nez qui permet d’identifier le chocolat ou le caramel).

Les principes amers sont surtout d’origine végétale et ont des vertus curatives : fébrifuges (contre la fièvre), anti-infectieuse (contre les bactéries) et vermifuges (contre les vers). Ils ont cependant surtout une action positive en ayant une action tonique sur le système digestif : la gentiane jaune stimule l’appétit et ouvre largement les voies au travail de la digestion (augmentation des secrétions en sucs gastriques, stimulation des secrétions pancréatiques et biliaires, augmentation de la motilité intestinale).



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Une publicité pour l’ancienne Gentiane Auvergne.


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Une des première bouteille d’Auvergne-Gentiane dont le design a duré 30 ans.


L’Auvergne Gentiane a été rapidement connue partout en France grâce à une campagne publicitaire imaginative peu courante à l’époque. Le design de sa bouteille a été également soigneusement pensée. Au début, il est resté assez constant mais les modifications se sont progressivement accélérées.

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La suite des différents design de bouteilles d’Avèze de 1962 à 1997


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La suite des différents design de bouteilles d’Avèze de 1997 à 2012


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Une "réclame" pour l’Auvergne Gentiane.


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La gentiane et l’Auvergne sont intimement liées.


Trêve de bavardages, retour au voyage des bénévoles du marché. Après la traversée du désert des explications (point de vue boissons s’entend), les bénévoles ont pu tâter de l’Avèze dans la salle à côté. La 18° (qui a récemment remplacé la 20° pour des raisons de taxes) s’avère la plus typique et la plus amère. La préférée de la majorité. La 16° est plus riche en extraits d’autres plantes et moins amère. C’est cette dernière que l’on trouve la plus facilement en dehors de Riom.

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Après toutes les explications, les bénévoles de Bouzic se ruent sur la dégustation de l’Avèze 15° et 18° (remplaçant depuis peu la 20°).


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Les effets de l’Avèze se font rapidement sentir chez certaines...


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D’autres ont l’air très heureux d’être là


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Certains ont une pose digne de leur fonction


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et finalement certains se mesurent à plus grand qu’eux.
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Après cette riche visite, les bénévoles se dirigent, certains à pied, d’autre avec le car, vers le restaurant qui nous délivrera le repas de midi, en plein centre de Riom.

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La transhumance de l’espace Avèze vers le restaurant de midi.


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Un bâtiment typiquement auvergnat rehaussé de deux bouzicoises.


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L’église de Riom-ès-Montagne. Petits, les Pierre et Suzette !


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Le centre de Riom envahi par les Bouzicois.


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Un repas de midi dans une ambiance chaleureuse.


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Un table traversant Bouzic, du château d’eau à Langlade en passant par le Bourg. Loulou aux commandes.


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Bouzic occidental : La Franquie, la Derse et Frajac.


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Une table anglo-française.


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Une table féminine, voire féministe !


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La table huileuse.


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Deux photographes se photographient (vous ne pouvez en voir qu’un, évidemment).


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Michèle est très satisfaite de son cliché.


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Deux copines.


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Pauline lance une discussion délicate : l’Avèze est-elle meilleure que la Salers ?


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Claire argumente.


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Gilles rétorque.


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Jean-Pierre observe, moins convaincu par ces arguments que par les signaux envoyés par ses papilles gustatives.


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Pour Jean-Paul, la meilleure solution est d’avoir les deux dans son bar (cliché C. Leca).


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Ils sont mariés. Ca se voit !


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Christiane : Avèze ou pas avèze, telle est la question !


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Table carrée vue du ciel.


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Ils sont également mariés, et pas depuis peu, et ça se voit aussi !


Après ce repas riomois, retour au car pour effectuer quelques centaines de mètres pour se retrouver à la gare du Gentiane Express.

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Le Gentiane express, en activité grâce à d’autres bénévoles.


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Le sauf-conduit pour aller à Lugarde en Gentiane Express.
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Le Gentiane Express doit son existence à l’Association des Chemins de Fer de la Haute Auvergne.

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Le Gentiane Express circule sur la voie Bort-Neussargues, inaugurée en 1908 et qui faisait partie la voie Paris-Béziers. Cette ligne avait été construite au départ pour amener les vins du midi à Paris. Parfaitement adapté pour des Périgourdins riverains du Vin de Domme !
En 1993, deux ans après la fermeture de la ligne Bort-Neussargues à toute exploitation ferroviaire, des passionnés ont décidé que cette artère ferroviaire, l’une des plus belle de France, ne pouvait pas mourir. Ils ont ainsi créé l’Association des Chemins de Fer de la Haute Auvergne et, dès 1997, elle a pu lancer le premier train touristique Riom-ès-Montagnes et Lugarde, qu’ils ont appelé le "Gentiane Express".

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Des bénévoles de l’ACFHA entretiennent les voies du Gentiane Express


L’association comporte 127 membres avec une trentaine qui sont particulièrement actifs. Ils préservent et entretiennent le patrimoine ferroviaire, exploitent une ligne de chemin de fer touristique dans les meilleures conditions de sécurité et d’accueil du public. Elle organise également de temps à autre des voyages touristiques dans la France entière sur le réseau ferroviaire de France.

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Embarquement dans l’autorail X2908


L’autorail X2908 a été mis en service le 9 février 1962 et a été réformé en 2007. Son dernier dépôt d’attache était à Limoges.
119 exemplaires ont été construits par Renault à Choisy le Roi. Il est mu par un moteur MGO de 825CV, 12 cylindres en V. Il a une capacité de 12 places en 1ère classe et 50 places en 2ème classe.
Le propriétaire est la SNCF et il est arrivée au CFHA en 2007.



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Une affluence digne de la gare d’Austerlitz un 14 juillet !


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Le passage du viaduc de Barajol, haut de 57m.


Départ de Riom pour Lugarde, 16 km, sur le plateau du Cézallier, 1000 m d’altitude.

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Les collines montagneuses du Cantal.


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L’ancienne petite gare de Condat St Amandin.


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Au détour de la voie, un troupeau bovin en pleine nature.


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Le Cantal, pays de volcans !


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Nature verdoyante et volcans à l’horizon.


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Les Bouzicois se pâment devant le spectacle.


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Immortalisons l’instant !


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Le choc de ces paysages hors du temps a été trop rude pour certains. David gît.


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Etre vache dans le Cantal, c’est pas mal !


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A chaque passage à niveau, des bénévoles-barrières.


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Arrivée à Lugarde-Marchastel, terminus, 45 minutes d’arrêt !


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Tout le monde descend !


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Le petit village de Lugarde à l’heure bouzicoise.


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Les bancs au soleil sont accueillants.


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Le Suc du Chien, situé sur le reste d’une petite coulée volcanique (cliché C. Leca).


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En face, un plateau résultant du reste d’une plus grande coulée volcanique liée au grand volcan du Cantal (cliché C. Leca).


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Carte géologique montrant le Suc du Chien et le plateau, tout deux formés de roches volcaniques récentes (en mauve ; extrait carte géologique BRGM).


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Les Bouzicois admirateurs du paysage cantalou. Jean cherche la roche volcanique (cliché C. Leca).


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Le Suc du Chien envahis par les Bouzicois (cliché C. Leca).


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Un trio bien connu revient du suc du Chien.


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L’église de Lugarde.


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L’intérieur basaltique.


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Le clocher et sa cloche.


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Avant de reprendre le train, certains profitent de Lugarde (cliché C. Leca).


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Après cette petite visite d’un village cantalou, retour au Gentiane Express.


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Et, bien sûr, à nouveau les grands paysages volcaniques ouverts du Cantal.


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Et ses troupeaux de vache salers.


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A voir son regard, on est satisfait d’être dans le train.


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Un Cantalou fend du bois...


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...et une Bouzicoise scie du bois.


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La chaleur du compartiment du maire.


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De plus près... (cliché C. Leca).


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Un bénévole au commande de l’autorail.


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La salle de commande.


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Vue de la voie depuis l’avant de l’auto-rail.


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Une voie dans la nature cantalouse.


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Le chauffeur est attentif. La X2908 peut atteindre 120 km/h. Nous ne les atteindrons pas.


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Et revoilà nos bénévoles-barrières !


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Une petite maison de garde-barrière sympathique.


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Un des nombreux tunnels de la ligne.


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Serpente, voie ! Serpente !


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Le viaduc de Barajol est en vue. On imagine la déclivité importante de cette voie de chemin de fer, une des plus importante de France.


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Barajol ! 15 minutes d’arrêt !


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Le viaduc de ... vous vous souvenez ?


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Il ne fait pas trop chaud dans ce Cantal.


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Les Bouzicois s’égayent sur le viaduc.


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Que d’arches !


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Que de Bouzicois sur ce viaduc ! (cliché C. Leca)


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Il me plaît, ce viaduc !


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Vaste paysage du Cantal...


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...où on y voit bien les troupeaux de bovins bien à leur aise...


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ainsi que des gneiss varisques de plus de 300 millions d’années.


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C’est l’heure de reprendre le train.


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Mais vite une dernière photo !


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Des Bouzicois, tranquilles, dans le Gentiane Express.


De retour à Riom, il est décidé de faire la photo de groupe devant le Gentiane Express en revêtissant le t-shirt aux armes du marché de Bouzic.

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Les bénévoles bouzicois se parent de leur t-shirt professionnel.


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Michèle se rend compte qu’elle a oublié son t-shirt du Marché ainsi que celui du Premier bouzicois ! Vous remarquerez que Michèle essaye de se cacher sur la photo de groupe. (cliché C. Leca)


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Préparatifs en bleu (cliché C. Leca).


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Les bénévoles du marché de Bouzic dans le Cantal


Photo de groupe haute résolution (2 Mb)

Photo haute résolution 2 Mb
Cliquez gauche pour la voir,
cliquez droit pour l’avoir.


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Retour à Brive pour le dîner. Lion, lionne, chasseur.


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Deux chevilles ouvrières de la petite halle.


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Pierre a toujours quelque remarque à faire !


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Blagues et rires au menu.


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Christiane et Danielle quelque peu moqueuses...


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Les administrateurs du site B-P.


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Un adjoint au maire bien entouré.


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Michèle très enveloppante.


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Ian est en pleine forme.


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Jean (tout court) et Jean-Paul


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Aux bénévoles du marché de Bouzic et à l’année prochaine pour un nouveau formidable marché !